Cette gravure sur cuivre représente l’humaniste Guillaume Philandrier (1505-1565), secrétaire du cardinal Georges d’Armagnac, et commentateur des écrits de Vitruve, architecte romain de l’Antiquité. On doit notamment à Philandrier la conception, vers 1552-1562, des parties hautes de la façade occidentale de la cathédrale de Rodez, ainsi que le couronnement de la tour sud-ouest. Ce frontispice constitue assurément le « triomphe de la catholicité moderne », selon l’historien de l’art Henri Zerner.
Ce portrait de Philandrier est dû au célèbre graveur flamand Philippe Galle (1537- 1612). Dans son atelier anversois, ce buriniste exécuta de multiples œuvres qui assurèrent sa renommée auprès d’une riche clientèle. Il grava notamment certains tableaux de Pieter Brueghel l’Ancien.
La gravure récemment offerte est extraite d’un ouvrage que Galle publia en 1572 dans cette grande et prospère cité flamande. Ce recueil de portraits, fort rare lui aussi, s’intitule Virorum doctorum de disciplinis benemerentium effigies XLIIII. Dans ce volume qui rassemble les effigies des célébrités du temps, l’on trouve, aux côtés du presque rouergat Philandrier – il était né à Châtillon-sur-Seine – des noms aussi célèbres que ceux d’André Vésale, Christophe Plantin, Erasme, Guillaume Budé ou Thomas More. Quant au quatrain qui légende le portrait de Philandrier, on le doit au philologue espagnol Arias Montanus.
La gravure récemment offerte est extraite d’un ouvrage que Galle publia en 1572 dans cette grande et prospère cité flamande. Ce recueil de portraits, fort rare lui aussi, s’intitule « Virorum doctorum de disciplinis benemerentium effigies XLIIII ». Dans ce volume qui rassemble les effigies des célébrités du temps, l’on trouve, aux côtés du presque rouergat Philandrier – il était né à Châtillon-sur-Seine – des noms aussi célèbres que ceux d’André Vésale, Christophe Plantin, Erasme, Guillaume Budé ou Thomas More. Quant au quatrain qui légende le portrait de Philandrier, on le doit au philologue espagnol Arias Montanus.
Au nom de l’ensemble des membres de la Société des lettres de l’Aveyron, nous ne pouvons que remercier très chaleureusement Mme Sylvie Mouysset pour cette délicate attention. À dire vrai, le geste de notre collègue s’inscrit dans une longue et lointaine tradition. En effet, c’est grâce à la générosité de ses membres que notre institution, depuis sa fondation en 1836, s’est dotée de collections exceptionnelles qui contribuent à son rayonnement intellectuel. Elles peuvent être admirées au musée Fenaille ou consultées au siège social, au sein de la bibliothèque ouverte aux membres et aux chercheurs.